Pervers manipulateur, se défaire de l’emprise
C'est une nuit comme tant d'autres. Deux petits êtres sont bercés par de doux rêves dans la chambre voisine alors que les miens sont à nouveau hantés par de vieux…
C'est une nuit comme tant d'autres. Deux petits êtres sont bercés par de doux rêves dans la chambre voisine alors que les miens sont à nouveau hantés par de vieux…
J’ai rédigé cet article la semaine dernière et j’avais prévu sa publication aujourd’hui. Après les événements de la nuit du 13 novembre, je me suis dit qu’il était bien futile de parler de la violence verbale sur les réseaux sociaux au regard de ces actes de barbarie.
Alors que j’avais pris un peu de distance avec Facebook parce que ces derniers temps, pas un jour ne se passe sans histoire, je me suis connectée samedi. Je voulais prendre des nouvelles de ces ami-e-s virtuel-le-s, qu’on s’envoie des cœurs et qu’on se soutienne face à l’horreur. Mais non, même après ce drame qui devrait amener tout le monde à avancer sur le chemin de la paix et de la tolérance, la violence de certains propos me heurte. Les motifs me paraissent futiles mais les mots sont là, blessants, insultants… Il y a plus grave me direz-vous, mais croyez-moi, je sais comme les mots peuvent faire mal alors je publie cet article aujourd’hui…
Avant de vous parler de notre séjour en Normandie, quelques mots sur ce mois de Novembre. C'est un mois où je reste mobilisée d'une part contre le cancer de la prostate…
Et voilà, après plus de 10 ans de vie commune, il arrive encore à me surprendre et à vouloir m’emmener sur son cheval blanc vers des contrées lointaines et inconnues où nous attendent calme et volupté… Bon, le cheval se transforme en véhicule, le calme et la volupté en tornade enfantine mais le principe reste à peu près le même !
Cela a commencé il y a quelques semaines, au détour d’une conversation :
Argument infaillible… Une semaine plus tard, ma demande de RTT était acceptée. Je nous voyais déjà profiter de quelques jours de grasses matinées, d’après-midi en touristes dans Paris ou allant faire quelques ballades en foret , des soirées tranquilles sous la couette à nous mater « Star Wars » en se languissant le 18 décembre… Et voilà qu’un midi, lors de ma pause déjeuner, il m’appelle et me dit :
« C’est bon, j’ai réservé, on part 4 jours la semaine prochaine… »
Lors de notre dernier rendez-vous « Entre 10 blogs », je vous confiais qu’une page se tournait dans ma vie de mère, n’osant pas prononcer LE mot qui me parait finalement difficile à accepter : la ménopause ! Alors non, même si le sujet est encore un peu tabou, la ménopause, ça n’est pas sale, c’est le corps qui change mais pas seulement, c’est une remise en question de l’avenir personnel et professionnel, du désir de maternité, de la féminité, de la sexualité… Je ne vous repasse pas le film de ces quelques jours de retard pendant lesquels je me suis projetée dans une vie à 5 (pour finalement me rendre compte que ce sera à tout jamais une vie à 4) mais pour résumer, je suis passée par toute une gamme de sentiments.
Je sentais bien qu’il se passait quelque chose mais je n’arrivais pas trop à définir ce que c’était.