Le ptit préma devenu ptit trauma d’un jour
Dimanche matin, le réveil sonne à 6 heures pour la compétition de judo de Loulou. En me levant, je suis loin de m'imaginer comme cette journée va être longue et…
Dimanche matin, le réveil sonne à 6 heures pour la compétition de judo de Loulou. En me levant, je suis loin de m'imaginer comme cette journée va être longue et…
Aujourd'hui tu fêtes tes 10 ans, ta première décennie... Tu ne liras pas ces lignes et pourtant, il y a tant de choses que j'aimerais te dire... Hier soir encore,…
La prématurité de mon fils est un sujet qui est encore très sensible dès que je l’aborde. Il y a quelques temps, j’avais rédigé un article pour « Avis de Mamans » dans lequel je parlais de la culpabilité qui m’a envahie à sa naissance et qui reste encore bien présente.
Il m’a longtemps été difficile d’expliquer ce sentiment, de comprendre pourquoi j’ai tant culpabilisé d’avoir mis au monde un enfant trop tôt et pourtant, qu’est-ce qu’est-ce que j’ai pu m’en vouloir !!!
Je me disais que j’aurais dû être plus vigilante, que j’aurais dû me reposer davantage, éviter de prendre les transports en commun pour aller travailler, éviter de faire 800 km aller et 800 km retour en voiture pour aller voir ma famille dans le Sud pendant les vacances, que j’aurais dû faire ceci et ne pas faire cela…
Toutes les raisons étaient bonnes de culpabiliser parce que je cherchais une explication, je tenais absolument à savoir POURQUOI cela nous arrive à nous, qu’est-ce que j’avais bien pu faire « de travers » pour ne pas avoir réussi à mener ma grossesse à terme ? (suite…)
Le 16 octobre 2014, j’ai lu le billet de La Mère Instit Imparfaite « 40 jours avant ton arrivée« . Mon cœur s’est serré, la nostalgie m’a envahie et renvoyée 8 ans en arrière parce que ces 40 derniers jours, je ne les ai pas vécus ! La naissance prématurée de mon fils m’en a privée.
Non, je n’ai pas connu ces dernières 5 semaines et demi, ces 40 jours, ces 960 heures, ces 57 600 minutes…
Je n’ai pas connu les derniers préparatifs, mon ventre qui s’arrondit à donner l’impression qu’il va se fendre, ces moments d’attente à me demander quand il arriverait, à m’imaginer à quoi il pourrait ressembler, à m’amuser de le sentir bouger sur le même morceau de musique, à murmurer son prénom en le caressant au travers de ma peau… (suite…)
Devenir parent est une chose merveilleuse mais comme je le dis souvent
« On ne naît pas parent, c‘est en le devenant qu’on apprend à l’être« .
Je pensais que devenir mère relevait de l’inné, qu’à la naissance de mon premier enfant, je saurais en prendre soin, le changer, le nourrir, lui chanter des berceuses… Rien de tout cela et rien à voir avec le fait qu’il soit né avec 40 jours d’avance.
Non, on se retrouve du jour au lendemain avec une créature étrange dans les bras, qui ne s’exprime que par des petits cris ou des pleurs, qui fait pipi et caca dans sa couche donc qu’il faut laver… Mais comment laver cet enfant si petit ? Comment désinfecter son cordon ? Comment l’allaiter ??? Rien ne relevait de l’inné dans mon entrée en parentalité, il m’a fallu tout apprendre…
Cette semaine, Egalipère a revu l'institutrice que Loulou avait eu en première année de maternelle. Le courant n'était jamais vraiment passé entre nous deux sans que j'en connaisse vraiment la…