« Dans la nuit de l’hiver, galope un grand homme blanc, galope un grand homme blanc…« … Dans mon esprit de « fille du soleil », j’étais persuadée que seul un bonhomme de neige était capable de galoper sur la neige ou le verglas. Et puis, je suis venue m’installer en région parisienne et j’ai découvert ces créatures trèèèèès étranges…
Non, je ne parle pas de notre magnifique bonnefemme des neiges (ça manque un peu de mixité au pays des bonshommes de neige vous ne trouvez pas ?).
Mais avant de vous parler de ces créatures, il faut que je vous explique deux-trois petites choses…
L’hiver et moi
Vaincre le froid, telle est ma quête l’hiver. Et encore plus depuis que ma thyroïde a décidé de jouer les troubles fêtes avec mon régulateur de température interne.
Manteaux, gants, bonnets, écharpe, parfois même un vêtement thermorégulateur de running… Bref, j’ai un mal fou à ne pas me geler mais ce n’est pas le pire !
Non, le pire, c’est quand viennent la neige et le verglas. J’ai beau sortir mes bottines à talons crantés, je ne suis jamais sereine sur les trottoirs quand arrivent les premiers flocons ou le verglas.
Ma démarche ressemble à celle d’un nouveau né, le pas mal assuré, les bras tendus à la recherche de l’équilibre. Parfois même, je marche comme un canard, les pieds bien écartés. On ne se moque pas, vous faites sans doute la même chose.
Et c’est généralement lorsque je suis à deux doigts de me casser la figure qu’arrive la « créature » sortie de je ne sais quelle légende urbaine : la parisienne classe en toute circonstance !
La « parisienne » et le froid
Attention : je parle de « parisienne » parce que je n’en ai croisé qu’à Paris mais vous avez peut-être déjà croisé les mêmes ailleurs.
La dernière fois que j’en ai vue une, c’était mardi en sortant du travail. Alors que d’importantes chutes de neige s’abattaient en région parisienne, je luttais pour ne pas glisser en allant prendre le RER. Le pas mal assuré, frigorifiée, je n’osais pas avancer trop vite et risquer de tomber.
Et c’est là qu’elle est apparue. Comme ça, les cheveux dans le vent, la démarche aérienne malgré la neige et ses talons hauts, légère comme une plume…
Les couleurs de ses vêtements contrastaient avec le gris du ciel. Son élégance dans ces circonstances était juste incroyable. A aucun moment elle n’a semblé perdre son équilibre. Le froid ne semblait avoir aucune emprise sur elle. Une créature venue d’ailleurs, un ange tombé du ciel je vous dis…
Comment font-elles ? Je ne sais pas ! Elles seules ont le secret et elles le gardent bien…
Alors, à toutes ces personnes qui se sont bien moquées des parisien·ne·s et de leur panique par 5 cm de neige, je n’ai qu’une chose à vous dire. Vous êtes des petit·e·s joueur·euse·s face à ces créatures mi-femmes mi-reinedesneiges ! Nanmého
L’hiver contre attaque a-t-il inspiré les participant·e·s au #10dumois de février ?
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