Mais qu’est ce que c’est que cette addition bizarre ??? Eh oui, cela intrigue…
Derrière ce pseudo, vous allez découvrir l’histoire d’une femme, d’un parcours, d’un combat et d’une vie…
Bonjour Un plus zéro égale deux,
En quelques mots, pouvez-vous nous dire qui vous êtes et quel est votre parcours ?
Je suis une jeune trentenaire, célibataire et enfin bien dans sa peau.
J’ai passé beaucoup de temps à me préoccuper du bien être de mon entourage familial et amical, maintenant, il est vraiment temps de penser à moi. J’ai déménagé il y a bientôt 2 ans dans une grande ville et me suis dénichée un petit appartement cosy, en rez de chaussée avec jardin! Un vrai petit bonheur pour exercer mon métier d’assistante maternelle. Ma passion que j’exerce depuis 2 ans 1/2.
Depuis quand tenez vous votre blog « Un plus zéro égale deux » et d’où est née cette envie ?
J’ai ouvert ce blog lors de la veille de ma prise de rendez vous en Belgique.
Un besoin d’exprimer mes envies, mes angoisses, mon parcours.
Pouvoir le partager avec celles qui n’osent pas franchir le pas. Ou tout simplement pour laisser une trace de mon histoire, notre histoire à ce futur Little Star et moi même.
Quand on parle « articulation des temps », on pense souvent aux personnes qui ont des enfants et doivent jongler entre leur vie pro et les horaires d’école. Mais, dans votre cas, comment cela se passe pour vous rendre à ces différents rendez-vous pour la réalisation de votre projet ?
Pour l’instant, j’arrive à caler mes rendez vous en fonction des plannings des parents des enfants sans les mettre dans l’embarras. Une prise de sang à faire? Je vais faire appel à une infirmière à domicile. Une écho? En fin de journée ça passe encore. Je perds un peu financièrement forcément mais en travaillant 13 h par jour, il faut s’adapter!
Vous êtes assistante maternelle. Vos employeurs sont-ils au courant ? Font-ils preuve de souplesse ?
Oui mes trois employeurs sont au courant. C’était le plus simple.
Les mamans -oui, parce qu’avec les papas, c’est plus difficile d’en parler – ont réagit différemment à cette annonce.
Une, surprise et qui ne s’intéresse pas plus que ça.
Une autre, avec qui je discute de l’évolution après chaque rendez vous et la dernière, plus discrète mais qui se souvient de mes dates de rendez vous et m’encourage.
Dans l’ensemble, mes employeurs sont assez compréhensifs et restent assez ouverts en s’arrangeant quand j’ai besoin.
Quand tout deviendra concret, je vais avoir des examens à pratiquer à un moment précis ou quand je vais devoir être en Belgique dans les 24 h, top chrono, et là, il n’y aura plus de souplesse, de ma part du moins. Donc autant les prévenir dès maintenant et que tout ce passe bien.
Avez-vous déjà commencé à penser à l’organisation que vous mettrez en place une fois votre projet abouti ?
Je m’y prépare tranquillement. Pour l’instant, je compte faire garder Futur(e) Little Star par une assistante maternelle. Je tiens à différencier mon métier de ma vie privée et pouvoir profiter de NOS moments, quand nous serons tous les deux. Mais en serai je vraiment capable quand il sera là…
Le regard des autres lorsque vous parlez de votre parcours est-il plutôt bienveillant ?
Dans l’ensemble, je suis assez étonnée du retour positif.
J’ai toujours précisé que les gens pouvaient ne pas être d’accord avec mon projet mais qu’au minimum, qu’ils le respectent en ne me jugeant pas. Nous en discutons, je réponds aux questions sans tabou et ma porte reste ouverte mais il doit y avoir un minimum de tact, c’est nécessaire…certains mots ont été blessants!
Il faut un moral d’acier pour ne pas baisser les bras ni se décourager quand on voit la complexité des démarches. Vous pouvez compter sur le soutien de vos proches ? Comment reprenez-vous confiance dans les moments de découragement ?
Il y a des moments très difficiles dans ce début de parcours. L’attente du résultat de la commission en Belgique (mi mars, je pense) ou bien, la froideur du gynécologue rencontré dernièrement. Mes proches, famille et ami(e)s sont très présents dans ces moments là et m’envoient des petits mots tous chaudoudoux.
J’ai dernièrement découvert que la blogosphère pouvait aussi être présente (Coucou, mes petites étoiles!). Une très agréable surprise. Les réseaux sociaux sont ce qu’ils sont, mauvais, dangereux. Nous pouvons dire ce que nous voulons mais ces « amis FB » nous apportent les paroles dont nous avons le plus besoin. Pas celles que nous avons envie d’entendre mais celles qui font chaud au cœur car dîtes avec sincérité.
Avez-vous d’autres projets pour cette année ?
Je vis au jour le jour et surtout en fonction de mon projet. Que ce soit professionnellement ou personnellement, le résultat de la commission va être déterminant pour mon avenir. Croisons les doigts!
Si vous souhaitez ajouter des choses, vous avez carte blanche :
Merci à toi pour cette interview.
Merci de me laisser m’exprimer et faire connaitre mon histoire.
Je commence à recevoir quelques témoignages et je ne pensais pas que beaucoup de femmes envisageaient ce projet. Nous sommes très en retard en France et tout ceci reste tabou.
Haut les cœurs, écoutez vous!
Le plus important est d’être en accord avec soi-même. Oui, ce parcours est compliqué mais est il vraiment infranchissable?
Ma devise est et restera :
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité » A. de St Exupéry