En écrivant le titre de cet article, on allait au bord de la mer, me revient la douce mélodie de cette chanson éponyme de Michel Jonasz.
Je ne me souvenais pas de toutes les paroles et pourtant, qu’est-ce que j’ai pu l’écouter ! Elle me rappelait les vacances en famille sur les plages de l’Atlantique. Mais aussi, les sorties à la plage en famille empruntes de l’insouciance de l’enfance.
On allait au bord de la mer
Mes parents habitent dans le Sud la France. La mer se trouve à environ 40 kilomètres de chez eux. Quand on allait au bord de la mer, c’était toute une expédition : la glacière, le parasol, les 4 mômes, le chien, des bouteilles d’eau glacée, la table et les chaises de pique-nique.
Quand nous arrivions au péage de la plage Napoléon, l’excitation montait dans la Citroën break que conduisait mon père.
Il fallait ensuite trouver un emplacement pour garer la voiture. Pas trop près du sable fin pour éviter de s’ensabler.

Une fois le frein à main tiré et le moteur coupé, c’était le feu vert !
On pouvait descendre de la voiture et courir sur le sable chaud jusqu’à la mer.
On jouait avec les vagues, on criait, on riait.
On allait courir dans les dunes, on construisait des châteaux de sable, on jouait avec nos boules de pétanque en plastique.

Attention au soleil, attention à l’hydrocution…
Je me souviens de ma mère qui surveillait avec attention notre non-exposition au soleil. Nos peaux blanches étaient en effet très fragiles et nous devions bien nous couvrir la tête et le torse aux heures les plus chaudes. Nous étions couverts de crème solaire qui faisait coller le sable sur nos visages et notre corps.
Après le déjeuner, nous avions interdiction d’aller nous baigner avant d’avoir digéré. C’était difficile de tenir plus de 2 heures sans pouvoir plonger dans l’eau mais nous respections la consigne.
Bien sûr, nous faisions tourner notre mère en bourrique en répétant « On peut y aller » « C’est bon, on peut y aller ? »

Et quand l’heure était enfin venue, nous filions tout droit dans l’eau en courant. Mais étions vite arrêté.e.s dans notre élan par un :
« Mouillez-vous la nuque et les bras !!! ».
Il se peut que nous levions les yeux au ciel en soupirant un « Oui Maman » mais nous ne manquions jamais de le faire.
Et la petite pèche de fin de journée
Le soir venu, on plongeait nos mains dans le sable en bord de mer pour ramasser tellines. Chacun.e avait son seau et nous les remplissions le plus possible.
La glacière vide abritait alors le fruit de notre pèche.
Avant de monter dans la voiture pour le retour, nous devions enlever le sable qui nous collait au pied.
Sur la route qui nous ramenait à la maison, il n’était pas rare que Morphée vienne nous surprendre et nous transporte dans de doux rêves aux couleurs de la mer et du sable chaud.
Puis, pendant que nous prenions notre douche, mes parents lavaient les tellines et commençaient leur cuisson.
La mer, encore et toujours…
Alors, assis tous les 6 autour de la table familiale, nous nous servions des grosses louches de ces coquillages qu’on dégustait jusqu’à s’en lever l’envie.
On parlait de la journée qui venait de s’écouler en demandant déjà quand on pourrait retourner au bord de la mer.
Je crois qu’il vient de là, mon besoin de voir la mer de manière régulière. En vivant en région parisienne, je vais moins souvent au bord de la mer. Mais à chaque fois que j’y suis, je retrouve mes 5 ou 10 ans, mon enthousiasme, mon envie de plonger dans l’eau et de courir sur le sable.
Et puis, ce qui me fait sourire tout doucement, c’est quand on va au bord de la mer avec Loulou et Ti’Loulou et que je leur crie :
« Mouillez-vous la nuque et les bras avant de plonger dans l’eau !!!! »

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