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Parlons Bébés, agence de baby planning

Avant d’entendre parler des agences de Baby Planning, Delphine travaillait dans la communication. Depuis, elle a créé sa propre agence : Parlons Bébés.

Comment est-elle passée de l’idée au projet, comment a-t-elle concrétisé ce dernier ?
La réponse, tout de suite.


Parlons bébés logo

Bonjour

En quelques mots, pouvez-vous nous dire qui vous êtes et quel est votre parcours ?

Je suis Delphine Amsellem de Parlons bébés, agence de Baby planning et conseil en périnatalité. J’accompagne les futurs parents pour les aider à préparer l’arrivée de leur enfant de manière sereine.
Au départ j’ai une formation en droit, sciences politiques et communication, je me suis légèrement éloignée du sujet !

A quel moment avez-vous décidé de vous lancer dans la création de Parlons Bébés et pourquoi avoir fait ce choix ?

J’ai travaillé dans la communication pendant 10 ans, en agences puis en entreprise. J’ai eu mes 2 enfants lors de mon dernier poste et concilier travail et famille est devenu difficile : 2 heures de trajets par jour, la course à la crèche, … et une supérieure sans enfants qui comprenait mal mes impératifs !
J’ai donc décidé de faire un bilan de compétences avec une coach formidable à qui j’ai annoncé dès le premier entretien que je ne savais pas ce que je voulais faire, mais que j’étais sûre d’une seule chose : quitter cette entreprise dans laquelle j’étouffais. Créer une entreprise ne me semblait pas à l’époque une option envisageable. Je lui ai parlé de mon intérêt pour le monde de la puériculture et elle m’a suggérée de conseiller les parents sur les sujets liés à la naissance. A vrai dire j’avais du mal à imaginer comment cela pouvait se concrétiser. Le jour même j’ai découvert que ce métier de baby planner existait et je me suis lancée dans l’aventure.

Parlons bébés photo extraite du site
Crédit photo @Fotolia

Comment avez-vous fait pour passer de l’idée de création au projet ?

J’ai pris le temps de me renseigner sur les diverses formations, les aides, les statuts. Puis j’ai négocié mon départ et obtenu un rupture conventionnelle, J’ai quitté la com’ 9 mois après avoir découvert le terme « baby planner ».Mais ma société n’a été créée qu’un an plus tard, le temps de me former et de faire les bons choix.

Avez-vous pu bénéficier d’un accompagnement par une structure pour vous aider dans vos démarches, pour choisir le statut juridique le mieux adapté en fonction de votre activité, vous informer sur les aides à la création d’entreprise pour les femmes ?

Non, je n’ai pas vraiment eu d’accompagnement par des structures mais une partie de ma formation au baby planning aborde ces questions de création d’entreprise. Mon mari étant avocat, nous avons ensemble discuté du meilleur statut.
Puis je suis devenue Mampreneur et membre active de Maman Travaille : ces réseaux m’ont permis de faire des ateliers ou des rencontres pour m’aiguiller.

Lors de vos démarches, avez-vous senti qu’être une femme pouvait être un frein à la création d’entreprise ou au contraire un avantage ? Comment cela s’est-il manifesté ?

Pour être honnête, je n’ai pas eu l’impression que ce soit un frein. Je vois de plus en plus de femmes se lancer avec succès et je trouve que le regard change mais plutôt sur l’entrepreneuriat en lui-même que sur le fait que ce soient des femmes ou des hommes qui fassent ce choix.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées lors de la création de votre entreprise ?

Lorsque l’on démarre, chaque étape semble un cap à franchir, les démarches administratives sont nombreuses. J’ai beaucoup galéré dans le choix du nom, un véritable accouchement dans la douleur ! La création de mon site internet a aussi été longue, trèèès longue.

De quoi aviez-vous besoin pour vous lancer dans votre nouvelle activité ?

Ma formation au baby planning a été essentielle : elle m’a permis de cibler ma clientèle, de trouver mon positionnement pour me démarquer des autres, de construire mon offre.
Le site internet, finalisé il y a tout juste un an, a été un vrai tournant : c’est une vitrine qui permet aux clients et prospects de comprendre exactement ma démarche, d’imaginer quel pourrait être leur accompagnement. Le blog me permet de partager sur des sujets qui me tiennent à cœur.

Pouvez-vous nous dire en quoi consiste Parlons Bébés ? 

Dans le cadre de l’accompagnement des futurs parents, 3 axes sont développés :

– Le baby planning qui consiste en une organisation pratique et logistique pour préparer au mieux l’arrivée de bébé (to do list, choix du matériel de puériculture, projet de naissance, choix du mode de garde, conciliation vie privée/vie professionnelle)
– Le conseil sur des sujets liés à la sécurité : prévention des accidents domestiques, santé environnementale et sécurité en voiture.
– La conciergerie : j’ai la chance de travailler avec de nombreux professionnels de la périnatalité vers lesquels je guide les parents selon leurs besoins.

Ces sujets sont abordés lors des accompagnements individuels mais aussi en ateliers dans différents lieux de parentalité. J’y propose aussi des ateliers de portage JPMBB.
Par ailleurs, je forme des futures gouvernantes d’enfants ou des baby sitters sur les sujets de sécurité.
Je crois avant tout que les parents ont besoin d’être écoutés et doivent se faire confiance. Nos entretiens sont souvent l’occasion de les faire parler sur les sujets qui leur tiennent à cœur ou sur les points de blocages. L’objectif est de les rassurer au mieux pour aborder leur nouvelle vie.

Image extraite du site Parlons Bébés
Crédit photo @Fotolia

Comment faites-vous pour concilier votre activité professionnelle et votre vie personnelle ? 

Ce n’est pas simple ! Je travaille à la maison et jusqu’en juin dernier, un baby-sitter s’occupait des enfants dès la sortie de l’école. Ils avaient du mal à comprendre pourquoi je n’étais pas disponible pour eux, j’ai donc décidé de m’organiser autrement. Ils vont à la garderie une fois par semaine, je pense passer à 2 et le reste du temps je suis à la sortie de l’école à 16 h 30. Le mercredi, je gère les allers-retours entre les activités, smartphone et tablette toujours à portée de main.
Je travaille souvent le soir, assez tard et je l’avoue, je récupère un peu de sommeil une fois par semaine !
Mon mari étant indépendant, il a aussi des horaires à rallonge mais nous essayons d’accorder nos agendas lorsque j’ai des impératifs.

Quelles sont les mesures mises en place pour faciliter votre quotidien ?

J’ai la chance d’avoir une personne qui m’aide à la maison une fois par semaine.
Les routines sont souvent efficaces pour faire gagner du temps. Côté perso : le soir je prépare les vêtements des enfants pour ne pas perdre de temps le matin. Le temps entre le retour d’école est assez minuté (je fais beaucoup rire mes enfants avec mon planning). Mais parfois je lâche prise aussi ! Comme hier soir à 21h où j’ai guidé mon fils de 7 ans pour faire le premier brushing de sa sœur, 5 ans. Sinon je rêve de planifier mes repas. Un jour peut être !
Coté pro je suis la reine des to do list mais elles ont tendance à s’allonger. En réalité je travaille mieux dans le stress et plus j’ai de choses à faire, plus j’arrive à m’organiser.

Quels conseils pourriez-vous donner aux femmes qui souhaitent se lancer dans la création de leur activité ?

Avant tout de ne pas se précipiter. Lorsque l’on est en poste, on a souvent le temps de se renseigner, de peaufiner son projet. Les dépôts à l’INPI, la création d’un site internet, le choix du statut, tout peut être prêt avant de quitter son entreprise. On peut travailler le soir à la maison, prendre quelques journées pour les démarches administratives. Car même si l’on touche le chômage ou des aides, cela s’arrête très vite et lorsque l’on n’est pas rentable cela peut devenir vite compliqué. Il faut donc qu’avant de s’arrêter le projet soit le plus avancé possible.
Sinon, je leur conseille de se faire confiance, de suivre leur intuition. Et surtout de se boucher les oreilles, l’entourage n’est pas toujours très diplomate !
En revanche écouter les conseils des entrepreneurs, faire partie d’un réseau me semble essentiel. On peut vite se retrouver perdue seule face à son ordi.
Enfin, savoir se déconnecter, de tout, de temps en temps (oui je t’ai vue toi là bas avec ta tablette sous la couette à 1 heure du mat !)

Si vous avez quelque chose à ajouter, c’est à vous :

Croire en soi, aller de l’avant, viser haut malgré les doutes : même si l’aventure n’est pas toujours simple, elle vaut le coup !

Merci Delphine pour toutes ces informations sur votre parcours. On vous retrouve sur votre site et sur votre page Facebook au plus vite 🙂 

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Si vous aussi vous avez envie de partager votre parcours de créatrice d’entreprise, vous pouvez m’envoyer vos coordonnées par mail egalimere@gmail.com ainsi qu’un lien vers votre site ou votre page FB.
Pour rappel : ces interviews n’ont aucune visée promotionnelle de l’activité des personnes interrogées. L’objectif est de communiquer sur le thème de la création d’entreprise par les femmes, d’apporter des informations et conseils.

 

Égalimère

Working-mum, pro de l'équilibre vie pro-vie perso, qui culpabilise, râle contre les stéréotypes & les inégalités, aime la vie, les sorties et les voyages.

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