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Coup de soleil, allergie et protection

Bienvenu-e-s dans ce nouveau rendez-vous #10dumois sur le thème : j’ai attrapé un coup de soleil. Vous pouvez enregistrer vos participations en fin d’article en suivant le lien « Add your Link ». Pour rappel, vous pouvez participer en publiant un article sur votre blog, avec une illustration, une photo… Le thème est commun mais l’interprétation libre.

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Lors de la distribution du gêne « peau mâte », j’étais absente… Je ne sais pas, je devais avoir piscine ou une autre occupation mais le résultat est là : j’ai la peau claire. Une de ces peau qui attrape un coup de soleil dès les premiers rayons. Même en mettant de la crème protectrice. Alors, depuis toute petite, j’ai été sensibilisée aux dangers des expositions.

Mes parents, première protection coup de soleil

Une journée à la plage dans notre famille, ça ressemblait un peu à une expédition. Quand j’y repense, me vient en tête cette sublime chanson de Michel Jonasz « Les vacances au bord de la mer » (que vous pouvez écouter en cliquant ICI avec un peu d’indulgence sur la tenue so 70’s ). Mais je m’égare…

Avant de partir de la maison, mes parents s’assuraient que tout était en OK. La glacière était bien remplie, les bouteilles d’eau glacées chargées dans la voiture. Le sac contenant les serviettes, les chapeaux, les affaires de rechange dans le coffre. Les seaux, les pelles, le parasol également. Les 4 enfants dans la voiture, le chien aussi… Si nous avions pu, je pense que le chat, le hamster et toutes les bestioles que nous ramenions à la maison auraient été de la partie.

Une fois les 40 km qui nous séparaient de la mer avalés, la voiture garée, nous étions 4 enfants surexcités à sortir de la voiture et à courir vers la mer pour nous baigner. Et là, nous étions stoppés net dans notre course :

« La crèèèèème !!! Les chapeauuuuux !!! « 

Demi-tour droite, direction les parents pour qu’ils nous badigeonnent de crème. Une fois crémés, chapeautés, nous pouvions enfin nous jeter dans l’eau.

Pour le pique-nique, nouvelle session crème solaire. Nous mangions bien à l’abri sous le parasol. Notre déjeuner était vite avalé tellement nous étions pressés de retourner dans l’eau. Mais, la baignade devait toujours attendre les 3 heures de digestion… Et bien sûr, avant de retourner dans l’eau : CRÈME ! CHAPEAU !

Je n’ai donc pas souvenir d’avoir attrapé un coup de soleil tant que j’étais enfant.

Protection coup de soleil
Crédit photo Jody Davis sur Pixabay

Coup de soleil, insolation… 

Quand on a la chance de faire ses études dans le Sud de la France, les weekend à la mer sont fréquents. Parfois, après avoir passé la nuit en boîte, nous allions voir le soleil se lever sur la plage. Il n’était pas rare de s’endormir et d’être réveillés quelques heures plus tard par les cris des enfants. Comme le soleil n’était pas à son zénith, nous avons échappé aux traces bizarre sur nos peaux. Oui, bon, une fois, nous avons laissé un copain dormir torse nu avec la main sur son ventre et avons beaucoup rigolé quand il s’est réveillé.

Un weekend, nous avions décidé d’aller camper à la plage. Pour faire comme les autres, je n’ai pas mis de chapeau, pas de crème. Nous n’avions pas de parasol (« c’est pour les vieux et les familles » dixit l’autre), pas un poil d’ombre. Je n’ai rien vu venir.

Sur le chemin du retour, j’ai été prise de nausées, d’un mal de tête et de ce qu’on appelait « Cacarelle » aux Antilles (c’est plus mignon que diarrhée, oups, je l’ai dit !).

Bonjour, je m’appelle Insolation. Alors, tu es contente de toi ? Il était où ton chapeau ? Et la crème, pas besoin hein… Allez, je te laisse vomir et tu verras le résultat sur ta peau demain…

J’ai bien pensé à mes parents le lendemain pour tout vous avouer… Mais je n’en avais pas fini avec mon insouciance par rapport au soleil.

Sous, le soleil…

Même si nous passions moins de temps à la plage, c’est toujours sans crème que j’y passais mes après-midi. Ma peau avait un teint halé de mai-juin à octobre-novembre. J’avais l’impression que le soleil était mon ami.

Puis, j’ai vécu aux Antilles où le soleil fait parti du quotidien. Plage, piscine, rivière, bateau… Je passais mes weekend en maillot de bain. Enfin, maillot de bain… Un string et les seins à l’air pour minimiser les traces de maillot qui étaient interdites de séjour sur ma peau (pour rappel, lire ICI et ICI). Protection 0. Chapeau ? Pffff, c’est ridicule un chapeau…

Ma peau a souffert mais je ne m’en rendais pas compte. Je ne le savais pas en fait. Je devais rester bronzée parce que cela rend moins visible la cellulite (dixit vous savez qui maintenant). A partir de là, tout est dit. Même si je m’en étais souciée, je sais à quel discours j’aurais eu droit…

Coup de soleil
Crédit Photo Zeitderfrau sur Pixabay

Retour en métropole, fini le coup de soleil

Après toutes ces années à exposer ma peau sans protection, je pensais qu’elle était habituée et que les premiers rayons du soleil méditerranéen ne lui ferait aucun mal. Me voilà donc à la plage, en fin d’après-midi, les pieds dans l’eau pour marcher le long du rivage. L’air est doux, c’est agréable… C’est après la douche que j’ai vu toutes ces marques rouges et blanches sur mon corps. Oh punaise, j’ai attrapé un coup de soleil !!!

Mais l’année suivante, lorsque sont apparus les premiers rayons de soleil, j’ai eu une mauvaise surprise. Je m’étais promenée en débardeur, essentiellement à l’ombre d’après mes souvenirs. De retour à la maison, mon torse a commencé à me démanger. D’abord faiblement puis de plus en plus fort. Dans la glace, je n’ai pu que constater que mon torse était couvert de boutons et de rougeurs. Google étant mon ami, j’ai pu voir des photos similaires à ce que j’avais et un mot revenait : ALLERGIE AU SOLEIL !!!

J’ai donc pris rendez-vous avec une dermatologue. Après m’avoir interrogé sur mon parcours « solaire », elle en a conclu que j’avais épuisé tout mon capital soleil. A partir de maintenant, fini de jouer avec le feu, ma peau est en danger. Protection solaire obligatoire dès les premiers rayons. Si je dois aller à la plage ou la piscine, c’est en début de matinée et/ou fin d’après-midi. Fini le sein nu sur la plage. J’ai remarqué que je voyais de moins en moins de femmes les seins nus sur les plages. Est-ce que je fréquente des plages plus familiales ? Est-ce que ce sont les effets des campagnes de prévention du cancer de la peau et du cancer du sein qui font effet ?

De nouvelles habitudes à prendre 

Depuis quelques années donc, le soleil n’est plus vraiment mon ami. Dès qu’arrivent les beaux jours, je me promène avec un tube de portection solaire (indice 50) dans mon sac. Même pour faire un trajet maison-travail, je protège ma peau.

Et puis, sont arrivés nos enfants à la peau aussi claire que la mienne. Et là, pas question de jouer avec leur santé et leur peau fragile !

Une journée à la plage maintenant, ça ressemble un peu à une expédition. La glacière est remplie d’eau fraîche. Nous préparons un sac contenant des serviettes, des chapeaux, des affaires de rechange. Bien sur, les seaux, les pelles, le parasol alourdissent notre fardeau.

Et lorsque les enfants se précipitent pour se jeter à l’eau, ma voix les arrête net dans leur course :

LA CRÈME, LES CHAPEAUX !!!! 

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Égalimère

Working-mum, pro de l'équilibre vie pro-vie perso, qui culpabilise, râle contre les stéréotypes & les inégalités, aime la vie, les sorties et les voyages.

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